Patrimoine
Eglise
Saint Martin de Vertou
- Ouvert en juillet - août, tous les jours de 10h à 12h30 et de 16h à 19h
- En nocturne jusqu'à 22h le mercredi 20 juillet et le mercredi 10 août.
- D'avril à juin et en septembre, tous les mardis et jeudis à 14h.
- Pour les groupes, toute l'année sur réservation à l'office de tourisme.
MOULIN
La Tour moulin du Bourg dite de « Gueffard »
Depuis 1703 où le moulin apparaît sur les cartes de Claude Masse, ingénieur du Roi, l’édifice berce la vie quotidienne des Islais. Celui-ci situé sur la route de Sauveterre et de la forêt d’Olonne, à l’entrée de la commune, est un symbole pour les habitants du canton. Son emplacement privilégié, qui en fait à la fois un gardien du bourg et un phare pour les amateurs des plages des OLONNES, permet de croire à l’hypothèse d’une ancienne tour de guet, bien avant le XVIIIème siècle.
Les marais salants
Le sel est à l’origine de l’Ile d’Olonne, ancien village de sauniers.
Ce métier particulier à la région et le sel blanc, cristal des marais, sont des activités importantes du marais des Olonnes.
Après un demi-siècle, le marais Rivolia encore actif vit se restaurer deux nouvelles salines: le marais aux fèves et le marais des Avocettes. Il y a 10 ans, la Communauté de Communes de l’Auzance et Vertonne a acheté et restauré ces deux marais pour les louer aujourd’hui à des jeunes sauniers.
Présents sur le site entre avril et septembre les sauniers vous feront partager leur savoir-faire hérité d’une longue tradition.
- Le marais Rivolia avec la famille, Raffin, sauniers depuis 1744
- Sur le marais des Avocettes, Yohan Eveno travaille selon le savoir-faire ancestral.
- Les sauniers de la Salorge de la Vertonne vous proposent des visites guidées
La Salorge
Acquis par la municipalité fin 2013, le bâtiment fait partie du patrimoine historique islais. La commune a décidé de l'ouvrir lors des grandes occasions, pour permettre aux Islais et aux visiteurs de découvrir un lieu qui devrait compter dans la vie culturelle locale. Le (la) salorge est
indissociable de l'activité des marais sud et à l'ouest le territoire islais.
MUSÉE DE LA PETITE GARE
Ancienne gare du réseau de chemin de fer mis en place en Vendée dans les zones rurales et littorales. Elle fonctionna de1925 à 1949, reliant Bourgneuf-en-Retz aux Sables d'Olonne. Transformée en musée, vous y découvrirez la vie des Islais au début du 20e Siècle.
FONTAINE DE LA GODETTE
Cette très ancienne fontaine était au début de son histoire, banale. Cela veut dire qu'elle appartenait au seigneur du lieu propriétaire, ici en l'occurrence, de la seigneurie de la Cour de L'Ile.
Les Huttes de Sauniers
Elles sont présentes depuis plus de mille ans sur le bord des marais-salants de l'ouest.
Descendantes directes des habitations du néolithique, des cabanes de marais pittoresques sont toujours entretenues de nos jours par les sauniers de L'Ile d'Olonne.
Confectionnées en branches, en terre et en roseaux, ces modestes abris faisaient partie du paysage de toutes les salines françaises. Aujourd'hui on ne les rencontre plus que dans les marais salants de L'Ile d'Olonne.
LA CAVE COMMUNALE DE L'ÎLOT MANDRET
La cave qui est présente derrière les vieux murs de l'îlot Mandret, en plein bourg, juste à côté de la mairie, caractérise parfaitement bien l'histoire de la production de vin sur la commune. Il s'agit d'une ancienne maison d'habitation vraisemblablement construite fin XVIIIème siècle ou début XIXème avec des matériaux provenant du démantèlement du château de la Cour de L'Ile (château qui était situé au niveau du rond-point).
LA CROIX DU RELAIS
Au temps des diligences
Une vieille plume d'oie sur son écritoire semble révéler qu'autrefois un relais de voyageurs, voire de poste, existait dans le bourg de L'Ile d'Olonne.
Le passant y connaît la rue du relais qui rejoint la rue des écoles à celle de la Vertonne.
Le passage Richelieu
Par le passé, les islais empruntaient ce passage sur lequel ont été établies plusieurs vieilles demeures pour relier le centre bourg et la route de St Martin de Brem.
Cet ancien passage traversait plusieurs terrains privés avec l'accord de leurs propriétaires jusqu'à ce que ceux-ci, tout naturellement, décidèrent de s'enclaver.
Cette situation tout à fait légale persista plusieurs décennies jusqu'à ce que, sous l'impulsion du Maire Fabrice Chabot, le projet d'acquisition des terrains par la municipalité soit proposé aux propriétaires.
Ce choix judicieux achevé en 2020 permit d'offrir aux islais la possibilité d'une connexion piétonnière entre les commerces et l'actuelle place de mairie.
Un projet cohérent visant à dynamiser la vitalité commerçante du bourg et de poursuivre la voie de l'aménagement pittoresque du village de L'Ile d'Olonne.
LA MAISON DE LA JARRIE
Annexe du Château de Beautour
La maisonnette qui se trouve sur ce marais, est la propriété du Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres depuis 2003.
La maison de la Jarrie ne présente pas un intérêt particulièrement historique. Elle est pourtant le témoin d'une vie d'un des plus éminents naturalistes de la région. M.Georges Durand, botaniste, ornithologue, entomologiste et homme public.
C'est sûrement à lui qu'on doit la construction de la partie la plus ancienne de cette maison.
LES ANCIENS PRESBYTÈRES DE L'ILE D'OLONNE
En ce lieu se sont succédés les trois presbytères (ou maisons curiales) de L'Ile-d'Olonne.
Il s'agit d'un vieil emplacement consacré depuis plusieurs siècles au logement des prêtres et des vicaires.
La maison d'habitation située dans cette cour est l'actuel presbytère construit en 1978 pour remplacer l'ancien, beaucoup plus grand toujours présent ici, qui se nomme aujourd'hui "le logis du marais".
Cette année-là (1978), d'importants travaux avaient été entrepris pour moderniser et désenclaver le site qui était alors clos d'un mur de pierres le long de la rue, côté nord, et qui possédait de vieux bâtiments délabrés et un puits, côté est.
LE CHEMIN DU PÈRE CRISTAL
A L'Ile d'Olonne, pays du sel, tout saunier devait produire "soue bianche" (sel blanc en patois). La blancheur du sel à toujours fait la renommée du pays. Le producteurs ne ménageait pas ses efforts dans l'amour de son métier, pour être celui qui tirerait le plus beau sel du village.
Auguste Macouin (1867-1952) qui exploitait une des cent salines islaise aurait détrôné, et de loin, tous les sauniers des alentours. Son sel, dont les grains ressemblaient à des éclats de cristal lui a permis de se voir attribuer le surnom glorieux de "PÈRE CRISTAL".
LE VIN, DEPUIS LA NUIT DES TEMPS
L'histoire de la vigne et du vin est si ancienne qu'elle se confond avec l'histoire de l'humanité.
L'Ile d'Olonne cultive la vigne et boit du vin depuis si longtemps qu'il est impossible d’en faire une datation exacte. L'histoire de France raconte que les grecs nous ont enseigné l'art de faire le raisin et les romains celui de le boire en vin.
À L'Ile d'Olonne, nos vieilles archives locales permettent d'attester que déjà, il y a mille ans, les vignes étaient cultivées par nos aïeux sous l'impulsion des moines des abbayes locales. Dans le plus vieux document nommant L'Ile d'Olonne (l'Hisla Ad Marchas) il est déjà question de vigne : « Adhemar et son épouse donnent aux moines de St Cyprien une vigne située entre Auzance et Vertonne » (charte de Pierre II, évêque de Poitiers), nous sommes en 1020.
Le plus ancien pont de L'Ile d'Olonne
(Propriété privée et communale)
Ce magnifique pont à deux arches qui enjambe l'Auzance faisait autrefois partie du château de la Bajonnière. Ce château du moyen-âge était la demeure de la famille Ranfray de la Bajonnière. Il fut incendié pendant les troubles de la révolution française puis progressivement abandonné au profit de la maison de Touvent, autre maison forte située non loin de celui-ci.
En 1891 les restes de ce château furent démantelés pour construire les bâtiments de fermes des alentours. Seul le pont fut conservé par besoin pratique. Il permet de franchir la rivière de l'Auzance pour accéder à un grand près totalement enclavé, pour le cultiver.
LE PONT A LA SALAIRE DEPUIS 1758
Depuis plusieurs siècles l’emplacement où se situe l’actuel pont de la Salaire, bien connu de tous, servait de passage pour rejoindre l’autre rive.
Déjà en 1703 sur la carte de Claude Masse, un passage y était mentionné, mais pourtant aucun pont n’y figurait.
Mais comment, alors, le chenal de la Vertonne était t'il franchit s'il n'y avait pas de pont ?
La Statue du Puits-Jouet
Installée par la paroisse, cette statue représente le souvenir de la mission de 1890.
Elle est l'œuvre de sculpteurs réputés au XIXème siècle, située à Lyon : la fonderie Villard et Tournier, spécialiste en statues religieuses.
Elle est devenue propriété de la commune en 1905, lors de la séparation de l'église et de l'État.
Souffrant des aléas du temps, elle fut inventoriée au patrimoine communal en 2020, avant d'être restaurée par la municipalité en 2022 avec l'aide de nombreux bénévoles.
LA VENELLE DES MORTS
N'ayez point peur d'y pénétrer.
S'aventurer dans cet étroit passage n'engendre pas la mort, il servait seulement à transporter vers l'église ceux qui l'y étaient déjà.
Jusqu'à la fin du XIXème siècle, les rues du bourg étaient tellement impraticables à cause de la boue qui y régnait que les islais, pour se rendre à pieds de l'église et au cimetière (autrefois situés autours de l'église) jusqu'au pont de la cours de L'Ile (où est l'actuel rond-point) empruntaient ce passage légèrement surélevé et non abîmé par les passages répétitifs des charrettes.
CIMETIÈRE
L’ancien cimetière se trouvait tout autour de l’église comme dans de nombreuse ville et bourg.
Cependant, le Décret Impérial sur les sépultures, promulgué le 12 juin 1804 par Napoléon Bonaparte à Saint-Cloud va obliger le conseil municipal de L’Ile d’Olonne à trouver un nouvel emplacement pour le cimetière.
Session du 15 novembre 1891 : « Projet de translation du cimetière – Monsieur le Maire expose au Conseil un projet de transfert du cimetière dans un terrain qui serait à choisir en dehors du bourg et dont l’acquisition serait à la charge de la commune. »